2600 milliards d’euros ont été mobilisés par l’UE pendant la pandémie sous forme de prêts et de financement monétaire. Ce capital, obtenu au nom de la communauté, était censé de servir au redressement. En réalité, la majeure partie de cet argent a renfloué ceux qui spéculent aujourd’hui sur notre énergie, nos maisons et notre alimentation.
Le capital de chacun d’entre nous n’a pas été utilisé pour protéger le pouvoir d’achat ou les investissements durables. Le portefeuille des actionnaires s’en est trouvé rempli. Non, ce ne sont pas les salaires, mais surtout les profits distribués aux actionnaires qui tirent l’inflation vers le haut. De plus en plus de citoyens se dressent contre les conséquences de la spéculation sur les marchés de l’énergie, du logement et de l’alimentation.
Il était donc irresponsable pour le parlement fédéral d’accepter sans résistance de céder le pouvoir budgétaire aux institutions de l’euro. Ceux-ci achètent même maintenant des armes avec la dette contractée en notre nom et payée par nous, contribuables. L’UE menace déjà de bloquer les fonds de redressement si le gouvernement belge ne réécrit pas sa réforme des retraites ! Pas de “réformes”, pas d’argent ! Notre argent, bien sûr. Nous savons maintenant où mènent une telle prise de pouvoir perverse et de telles “réformes du marché”, tout devient:
Trop cher
Un chantage scandaleux qui ne doit pas être apaisé par des “amis politiques”. À ce chantage, tous les partis politiques, de gauche à droite, de l’opposition à la majorité, se sont soumises. Allons-nous les suivre dans cette voie ?
Seul le contrôle citoyen sur la spéculation sur l’énergie, le logement et l’alimentation obligera les
politiciens à faire passer le bien commun avant les intérêts de la haute finance. Seul le contrôle des travailleurs sur les fruits de notre travail obligera le haute finance à céder une part du gâteau. Seul le contrôle paysan de la terre et des fruits de la terre mère permettra de nourrir la population dans le respect du producteur, du consommateur et du climat.
Mais dans une démocratie, la première chose à faire pour nous, citoyens, travailleurs, fermiers, le peuple, est de remettre l’argent du peuple dans les mains du peuple.
L’argent créé au nom du peuple et transféré vers des zones spéculatives sans démocratie doit revenir dans les mains du peuple. Au milieu d’une guerre et d’une récession, l’UE élabore des nouvelles règles financières pour imposer à nouveau les réformes du marché qui ont prouvé leur faillite. C’est notre devoir de garder notre argent sous le contrôle du peuple et des élus du peuple.
Le sommet Européen se réunira le 15 décembre. Beaucoup ont pensé qu’ils devaient soutenir le coup de force financier des institutions de l’euro au nom de la solidarité européenne avec l’Italie souffrant de la corona. Là, tous les partis dirigés par le banquier Draghi et un gouvernement technocratique d’union nationale ont mis en œuvre les ” réformes ” requises. Avec le soutien de la société civile et des syndicats. Avec le seul parti contre… celui du “post fasciste” Meloni…. qui est aujourd’hui premier ministre et qui s’assiéra avec De Croo, Schultz, Macron, Rutte, Michel le 15 décembre.
Malgré tous les grands mots contre la montée du fascisme: “il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.”
Nous, citoyens, sommes présents le jeudi 15 décembre là où Macron, Schultz, Meloni, Rutte, De Croo,… se réunissent ensemble à Bruxelles.
Avec un appèl:
Our money back!
Jeudi 15 décembre 2022
17h
Bruxelles
Place Schuman
Côté Cinquantenaire
Avec le soutien des activistes des droits fondamentaux de Droits sur Droits, nous étudions également la possibilité de poursuivre en justice ceux qui profitent de la spéculation avec notre argent.
Info :
Info :
rafverbeke1956@gmail.com
0497/23.07.60